Le bâtiment qui abrite actuellement l'administration communale de Grolley fait partie intégrante de l'histoire du village depuis la moitié du 19ème siècle. Il fut successivement une auberge, une école et actuellement il abrite l'administration communale.
Au soir du 6 janvier 1847, le corps-franc d'Estavayer composé de Broyards, au nombre de 400, est en face de Belfaux où l'attendent le Commandant de Chollet, Alphonse de Diesbach et un détachement de landsturm accouru au secours du Gouvernement de Fribourg. Le corps-franc ne juge pas nécessaire d'avancer. Le détachement se replia sur Grolley. Le village, où ne restent que des femmes et des vieillards, est investi par une bande d'insurgés, armés de carabines, de pistolets et de poignards.
Une cinquantaine de ces truands se sont arrêtés à l'auberge du village (actuellement bâtiment de notre administration communale) . Les femmes s'y précipitent. Dans un récit de l'époque, on peut lire "Ils durent sauter, non pas par les fenêtres, mais à travers les fenêtres, qu'ils n'avaient pas eu le temps d'ouvrir, et qu'ils emportèrent pendues à leur cou comme des criminels en Chine portent leur cangue. Ils n'y eut pas d'hommes tués, mais les traces de sang que les fuyards laissèrent sur la route témoignent des blessures qu'ils avaient reçues". Notons que cette bagarre fit dire à un joyeux plaisantin de l'époque que le mot "landsturm" était masculin à Belfaux et féminin à Grolley.
Au soir du 6 janvier 1847, le corps-franc d'Estavayer composé de Broyards, au nombre de 400, est en face de Belfaux où l'attendent le Commandant de Chollet, Alphonse de Diesbach et un détachement de landsturm accouru au secours du Gouvernement de Fribourg. Le corps-franc ne juge pas nécessaire d'avancer. Le détachement se replia sur Grolley. Le village, où ne restent que des femmes et des vieillards, est investi par une bande d'insurgés, armés de carabines, de pistolets et de poignards.
Une cinquantaine de ces truands se sont arrêtés à l'auberge du village (actuellement bâtiment de notre administration communale) . Les femmes s'y précipitent. Dans un récit de l'époque, on peut lire "Ils durent sauter, non pas par les fenêtres, mais à travers les fenêtres, qu'ils n'avaient pas eu le temps d'ouvrir, et qu'ils emportèrent pendues à leur cou comme des criminels en Chine portent leur cangue. Ils n'y eut pas d'hommes tués, mais les traces de sang que les fuyards laissèrent sur la route témoignent des blessures qu'ils avaient reçues". Notons que cette bagarre fit dire à un joyeux plaisantin de l'époque que le mot "landsturm" était masculin à Belfaux et féminin à Grolley.